Après l'arrivée de la RSV4 Factory et les performances de Max Biaggi en championnat du monde SBK, c'est au tour de la RSV4R de voir le jour. L'Aprilia RSV4R est créée pour la piste. Le cadre et le bras oscillant sont en aluminium avec des épaisseurs variables sur certains éléments et d'autres pressés. Les suspensions sont totalement ajustables, le freinage est assuré par des étriers Brembo monobloc à montage radial et les jantes sont en aluminium. Pour la couleur, se sera en noir et blanc !
Esthétiquement, les lignes de la RSV4 ne changent pas, hormis la teinte de la robe (déjà un bon signe distinctif !), seule la fourche trahit la différence entre la Factory et la R : la première, de marque Öhlins, dispose d’un traitement de surface doré de ses fourreaux, ceux de la Showa équipant la seconde étant noirs. Passé ce détail qui ne saute pas forcément aux yeux des non-initiés, les différences sont invisibles pour la plupart.
L’observateur averti remarquera quand même aussi la disparition des éléments carbone habillant la Factory. Il devra par contre se pencher sur la fiche technique pour terminer le « jeu des sept erreurs » : la RSV4 R perd l’admission variable ; l’amortisseur de direction Öhlins est remplacé par un Sachs ; l’amortissement est confié à une fourche Showa à l’avant et un élément Sachs à l’arrière (Öhlins partout sur la Factory) ; les jantes ne sont plus forgées mais coulées ; le poids passe de 179 kg à 184 kg.
En revanche, la puissance ne change pas et reste fixée à 180 ch… en dehors des frontières hexagonales, bien sûr.
Enfin, la dernière différence se situe bien sûr au niveau du portefeuille, puisque la nouvelle venue ne devrait pas excéder 16.000 €, là où la Factory se négocie 19.900 €. La RSV4 R se situerait ainsi dans le créneau de la concurrence nippone.
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